La crise du Covid19 a eu un impact considérable sur le télétravail. Certains, qui n’avaient jamais eu recours à cette pratique, ont découvert une nouvelle façon de travailler. Contextualisons : en novembre 2019 (avant le virus) seuls 7,2% des français pratiquaient le télétravail de façon occasionnelle. En avril 2020 (pendant le 1er confinement), 30% d’entre nous travaillaient à 100% à distance. Alors est-ce une opportunité ou une catastrophe de télétravailler ? Telle est la question !
79% des français souhaitent télétravailler plus
D’après une étude réalisée par Deskéo, une grande majorité de français souhaite continuer à télétravailler à l’avenir ; preuve que les salariés ont été plutôt emballés par cette pratique. Mais pourquoi nous direz-vous ?
En réalité, le télétravail change beaucoup de choses que le lieu de travail annihile. Quand le bureau est souvent bruyant, stressant et peu propice à la concentration, l’ambiance à la maison est, elle, beaucoup plus calme et sereine (enfin, quand les enfants ne sont pas là bien sûr !). Plusieurs études montrent que les « télétravailleurs » se trouvent moins fatigués qu’en allant travailler en présentiel. Pas de déplacement, plus de calme et un environnement maîtrisé font du télétravail un moment plus agréable et moins épuisant.
Autre point non négligeable, télétravailler permet de mieux s’organiser. Nous gérons notre temps, l’espace dans lequel nous évoluons est agencé en fonction de nos propres préférences. L’autonomie et le sentiment d’être un peu plus responsable de son travail sont également de grands privilèges du télétravail.
Un risque de fracture pour les dirigeants
Evidemment, tout ne peut pas être parfait et il y a forcément un revers de médaille à travailler de chez soi. Du côté des dirigeants, même si 50% se déclarent favorables au télétravail, il reste une autre moitié à convaincre. Selon eux, le télétravail nuirait à la cohésion d’équipe. Pire encore, 17% des irréductibles réfractaires n’ont pas confiance et pensent que le télétravail diminue la productivité de leurs employés.
Outre ces dirigeants, qui ont des doutes sur ce nouveau mode de travail, certains salariés sont, eux aussi, récalcitrants et on ne peut pas leur en vouloir. En effet, certains problèmes ne peuvent être résolus qu’en présentiel. Mais ce n’est pas le seul point noir du télétravail. Aller au bureau, retrouver ses collègues et se sentir soudé à une équipe peut manquer à certaines personnes et la solitude du télétravail peut être pesante sur une longue durée.
Un autre élément plus pervers du télétravail : nous travaillons plus. Que ce soit en termes de temps que de volume, nous rechignons moins à effectuer des heures en plus. Le fait d’être sur place et de ne pas avoir de trajet supplémentaire, nous incite à rester un peu plus longtemps. Le volume de travail est également plus important du fait d’une organisation plus personnelle et une concentration plus importante.
Quoique vous préfériez, il existe des aspects positifs et d’autres beaucoup moins sympas au télétravail. C’est pourquoi une très grande majorité de français ne souhaite télétravailler que 2 jours hebdomadaires en moyenne. Cela leur permet de garder le contact avec leur équipe tout en gardant le côté moins stressant pendant quelques jours. Une bonne alternative pour couper sa routine !